Utilisé pour les membranophones depuis la nuit des temps, la peau parcheminée permet d’obtenir des teintes chaudes aussi bien dans le son que dans la couleur. Support idéal pour le plus vieux compagnon de la flûte, le tambour, le parchemin est un livre ouvert dans lequel on lit véritablement l’existence de l’animal! Il en est de même pour tous les matériaux naturels dont les imperfections en  font leur richesse.

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Les flûtes en bois de l’atelier, sont fabriquées à partir de branches de sureau (sambucus nigra) évidées et ré-alaisées.

Ces instruments ne sont pas tournés, les tubes sont entièrement façonnés à la main à partir d’une branche.

Les blocs des sifflets sont en noisetier ou cade.

D’autres essences, buis, noyer, merisier, if, sont utilisées pour les souches, porte-vents, bagues et flûte monoxyle.



La corne est un matériau aux formes et aux couleurs très variées. Les vaches et les chèvres en offrent quelques exemples, mais les cornes les plus extravagantes se trouvent dans les races anciennes ou dans la faune sauvage : béliers, boucs, chamois, mouflons, oryx, kudu, etc…

Quand on a en mains de telles cornes, chaque hélice, chaque anneau, chaque déformation du trophée évoque l’existence de l’animal.



Les flûtes ou sifflets d’os sont les témoins les plus anciens de la pratique instrumentale humaine. En os de rapaces, charognards, échassiers ou cervidés, ils sont datés pour certains d’entre-eux d’environ -35000 ans.

Souvent liés au chamanisme, ces instruments symbolisent la renaissance, la survivance du souffle vital au delà de la mort.

L’os, matériau d’une grande densité permet d’obtenir des timbres très purs.