Flûte double polyphonique
Prémices de l’orgue dans sa conception (plusieurs flûtes à sifflet alimentées par une seule source d’air et organisées entres-elles), les flûtes multiples foisonnent dans l’iconographie de l’antiquité à la fin du moyen-âge.
Systèmes possibles (non exhaustif) :
Flûte double accordée sur un intervalle de quarte ou de quinte avec 4 à 5 trous de jeu sur chaque tube et couvrant une octave et demie à deux octaves.
Exemples d’accords :
- fa alto/do soprano
- sol alto/do soprano
- do soprano/fa sopranino
-do soprano/sol sopranino
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Flûte à «bourdon-harmonisant»
Flûte percée de 6 ou 7 trous de jeu, accompagnée d’un ou deux bourdons à l’unisson, à l’octave inférieure, à la quinte ou à la tierce.
Le bourdon «harmonise» avec la flûte de jeu: il émet plusieurs notes en fonction de la puissance du souffle.
Exemples d’accords:
-flûte soprano/bourdon à l’unisson
-flûte soprano/bourdon à la quinte ou à l’octave inférieur
-flûte alto/bourdon à l’unisson ou à la quinte inférieur
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Flûte triple polyphonique
Flûte triple accordée sur un système de quarte/quinte de Tierce/quarte avec dix ou onze trous de jeu répartis sur trois tubes.
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Flûte à «bourdon-stable»
Flûte percée de 6 ou 7 trous de jeu, accompagnée d’un ou deux bourdons à l’unisson, à l’octave inférieure, à la quinte ou à la tierce.
Le bourdon émet une note stable quelque soit la puissance du souffle.
Exemples d’accords:
-flûte soprano/bourdon à l’unisson
-flûte soprano/bourdon à la quinte ou à l’octave inférieur
-flûte alto/bourdon à l’unisson ou à la quinte inférieur
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